Dans son sens le plus large, désigne tout appareil qui mesure l’intensité de lumière. En photométrie industrielle, photomètre est le terme générique des appareils de mesure de
de liquides et gaz.
Il s’agit dans les trois cas d’éclairer le fluide concerné et de mesurer l’intensité lumineuse résultante du phénomène correspondant. Dans ce but on emploie des méthodes de mesure diverses. La figure 46 représente le principe de la méthode à faisceau unique appliquée à la mesure d’absorption.
Fig. 46: Méthode de mesure à faisceau unique avec source lumineuse (1), cellule de mesure (2), récepteur de lumière (3) et amplificateur (4)
La source lumineuse envoie un faisceau de lumière à travers le fluide contenu dans la cellule de mesure et le récepteur mesure l’intensité de la lumière restante. L’amplificateur traite le signal électrique et fournit la valeur de mesure.
Le but de l’opération est donc d’éclairer le fluide et de mesurer l’intensité de la lumière résultante du phénomène concerné. Toutefois, le résultat ainsi obtenu ne dépend pas seulement de la grandeur recherchée, mais aussi du pouvoir éclairant de la source lumineuse et de la sensibilité du récepteur. Or, les caractéristiques de ces composants varient sous l’effet des fluctuations de la tension d’alimentation, de la température et du vieillissement. De tels photomètres à faisceau unique ne sont donc pas stables dans le temps et nécessitent des recalibrations fréquentes.
Ceci est tolérable en laboratoire mais non acceptable pour un emploi industriel en mesure continue. Un moyen d’éliminer l’effet des variations du pouvoir éclairant de la source lumineuse se propose sous la forme de la méthode à deux faisceaux, illustrée en figure 47.
Fig. 47: Méthode à deux faisceaux avec deux récepteurs et un rayon de mesure (1) et un rayon de comparaison (2)
Un miroir semi-transparent produit deux faisceaux : un rayon de mesure qui traverse l’échantillon et tombe sur le premier récepteur et un rayon de comparaison qui arrive directement sur un deuxième récepteur.
La valeur de mesure étant calculée par le quotient des deux faisceaux, les variations du pouvoir éclairant de la source lumineuse n’ont plus d’effet.