Egalité des vitesses des gaz lors du prélèvement de l’échantillon pour la mesure de la poussière.
Dans le but d’obtenir un échantillon représentatif, indépendant de la taille des particules, il faut que la vitesse du courant prélevé soit la même que celle du courant principal. L’illustration ci-dessous montre le parcours des particules en proximité de la sonde de prélèvement à paroi mince; w représentant la vitesse du courant principal et v celle d’échantillon prélevé.
Fig. 34: Prélèvement d’un gaz contenant de la poussière
Dans le cas isocinétique (w=v, fig. 34) toutes les particules arrivant à l’ouverture sont collectées, sans distinction de leur taille. Si la vitesse du courant prélevé est inférieure à celle du courant principal (w>v), des grosses particules, emportées par l’inertie, entrent dans la sonde alors que leur ligne de courant passe à côté de l’ouverture. On collecte donc trop de particules de grande taille. Si par contre la vitesse de prélèvement est supérieure à celle du courant principal (w<v), des particules grosses ne peuvent pas suivre leur ligne de courant et passent à côté de la sonde. On collecte donc trop peu de particules de grande taille. L’établissement du prélèvement strictement isocinétique s’avère délicat, il peut facilement passer à l’état sur- ou sous-cinétique. L’erreur résultante est nettement plus importante dans le cas sous-isocinétique (w>v). Pour les mesures de poussière SIGRIST, le diamètre de la sonde d’aspiration est donc adapté à la vitesse du courant principal de telle façon qu’il règne toujours un état sur-isocinétique (w<v). L’erreur de mesure est alors faible tant que la granulométrie des particules reste constante.